Les Extatiques 2020

Les Extatiques à La Seine Musicale

Les Extatiques à Paris La Défense

Pour la troisième fois, Les Extatiques s’installent à La Seine Musicale, où le Département des Hauts-de-Seine expose les œuvres de 5 artistes autour de la thématique « rien à voir » sur le toit-jardin et le parvis de cet emblème culturel du département.

Exposition gratuite dans l’espace public (parvis et coursive nord) et au Jardin Bellini.

Le Jardin Bellini est ouvert tous les jours de 11 h jusqu’à la tombée de la nuit (du 22 au 31 juillet : 11 h-22h / du 1er au 31 août : 11 h-21h / du 1er septembre au 2 octobre : 11h-20h).

Les artistes de la programmation

1. Fabrice HYBER – Homme Femme
2. Julie C. FORTIER - Le jour où les fleurs ont gelé
3. Elsa SAHAL – Méandre
4. Matteo NASINI – Screwed Harmonies
5. Félice VARINI – Arc d’ellipses jaunes, rouges et bleus
6. JEONG HWA CHOI –Breathing flowers

Les Extatiques 2020 - plan de localisation des œuvres côté La Seine Musicale

1. FABRICE HYBER – Homme Femme, 2020

Fabrice HYBER

Fabrice Hyber est un artiste protéiforme qui conçoit son œuvre sous la forme d’un gigantesque rhizome qui se développe sur un principe d’échos. Partant invariablement de la pratique du dessin et de la peinture, il investit tous les modes d’expression et diffuse sans cesse son travail d’un médium à l’autre. Pour lui, peu importe la matérialité de l’œuvre, seule compte sa capacité à déclencher des comportements.

L’œuvre pour La Seine Musicale

À La Seine Musicale, l'artiste installe Homme Femme, un couple de petits personnages verts dont les orifices corporels déversent des filets d’eau. Cette sculpture-fontaine est issue d'un travail initié il y a plus de vingt ans à l'occasion d'une commande publique de la commune de Bessines (Deux Sèvres). Depuis L'homme de Bessines a parcouru le monde. Cette incroyable expansion se poursuit aujourd'hui avec ce couple, étrange duo duquel suintent les flux et humeurs des corps. Avec ses sculptures installées aussi bien à La Seine Musicale que dans le Bassin Takis à Paris La Défense, l’artiste fait le lien entre les deux territoires.

HOMMEFEMME, 2020
Technique mixte
Prototype
Courtesy Fabrice Hyber

Voir l’œuvre de Fabrice Hyber à Paris La Défense

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  • Homme et Femme
  • Homme et Femme
  • Homme et Femme

2. JULIE C. FORTIER - Le jour où les fleurs ont gelé, 2020

Julie C. FORTIER

Depuis ses débuts en vidéo et performance, le travail de Julie C. Fortier enregistre le passage du temps à travers les œuvres. Depuis 2013, elle a ajouté à son répertoire de travail, une recherche avec les odeurs et les arômes qui prennent la forme de parfums, d’installations et de dessins ou encore de performances culinaires et olfactives. Cet aspect paradoxal crée une œuvre avec une dimension invisible mais présente, et intimement pénétrante.

L’œuvre pour La Seine Musicale

« Le jour où les fleurs ont gelé » est un bouquet de sept crosses de fougères métalliques qui se déroulent pour révéler de précieuses capsules parfumées en verre et porcelaine poreuse. Certaines molécules utilisées pour la composition des parfums se présentent sous la forme de cristaux. Il s’agit de composer des accords simples de trois ou quatre molécules et de les faire cristalliser à la surface du verre. À l’inverse de la fugacité habituelle du parfum, les capsules tentent de dompter cette volatilité et de la faire durer le plus longtemps possible.

LE JOUR OÙ LES FLEURS ONT GELÉ, 2020
Installation olfactive, 7 capsules de verre et porcelaine poreuse, structure acier peint
Design structure métallique en collaboration avec Patrick de Bruyn
Pièce unique
Courtesy Galerie Luis Adelantado, Valencia

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  • Le jour où les fleurs ont gelé
  • Le jour où les fleurs ont gelé
  • Le jour où les fleurs ont gelé

3. ELSA SAHAL – Méandre, 2020

© Martin Argyroglo

Elsa SAHAL

Diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2000, Elsa Sahal bénéficie en 2008 d’un solo show à la Fondation d’entreprise Ricard et obtient le prix MAIF pour la sculpture. Elle a participé à de nombreuses œuvres, exposées de Paris à Washington.

L’œuvre pour La Seine Musicale

« Méandre » d'Elsa Sahal est une œuvre aquatique. Elle semble sortie d’un monde invisible, amené jusqu'à nous par les eaux de la Seine qui l'entourent. À la fois monstre marin et armure, elle est entourée de fleurs aquatiques et de coraux, modelés en terre glaise et émaillés sur lesquels les promeneurs peuvent s’assoir. « Méandre » a été pensé comme un paysage. Il épouse les courbes du jardin de Shigeru Ban nous invitant à y trouver refuge et, peut-être, y méditer sur notre rapport au vivant.

MÉANDRE, 2020
Aluminium et céramique émaillée
Pièce unique
Courtesy Galerie Papillon, Paris, France

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  • Méandre
  • Méandre
  • Méandre

4. MATTEO NASINI – Screwed Harmonies, 2020

© Martin Argyroglo

Matteo NASINI

Le travail de recherche artistique de Matteo Nasini, part de l'étude des sons pour évoluer vers des formes physiques, à travers une étude et une observation de la surface des matières plastiques et des sons. Ceci aboutit à une pratique qui se traduit par des installations sonores, des œuvres audiovisuelles ou sculpturales. Ses créations ont été́ exposées dans les lieux suivants partout dans le monde.

L’œuvre pour La Seine Musicale

Sur le parvis de la Seine Musicale, presque trois mètres de sculpture sonore choisissent le vent comme seul chef d'orchestre. Le vent fait tourner l'hélice au sommet de la structure et engendre le mouvement des sphères. Celles-ci descendent et remontent dans un mouvement continu qui fait écho à la vis infinie de Léonard de Vinci. Au cours de leur chemin, les sphères frappent des tuyaux accordés, en donnant lieu à des sonorités lentes et profondes, qui évoquent des sons de cloches. La recherche artistique et musicale de Matteo Nasini insiste sur l'identification d'alternative à la composition classique.

SCREWED HARMONIES, 2020
Technique mixte
Pièce unique
Courtesy Clima Gallery

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  • Screwed Harmonies
  • Screwed Harmonies
  • Screwed Harmonies

5. FELICE VARINI – Arc d’ellipses jaunes, rouges et bleus, 2020

© Martin Argyroglo

Felice VARINI

Depuis les années 1980, Felice Varini élabore un travail de peinture qui se déploie dans l’espace architectural des paysages urbains. Son vocabulaire formel est simple et géométrique : carrés, triangles, ellipses, cercles, rectangles ou lignes droites traversant le paysage ou l’architecture. À chaque nouvelle intervention, il explore un lieu différent, se nourrissant de son architecture, ses matériaux, son histoire et sa fonction.

L’œuvre pour La Seine Musicale

Felice Varini utilise trois couleurs dominantes : le bleu, le rouge et le jaune. Cesz différents traits se tournent autour, se resserrent sur un point précis de La Seine Musicale, le « point de vue ». Le point de vue va fonctionner comme un point de lecture, c’est-à-dire comme un point de départ possible à l’approche de la peinture et de l’espace. La forme peinte est cohérente quand le spectateur se trouve à cet endroit. Lorsque celui-ci sort du point de vue, le travail rencontre l’espace qui engendre une infinité de points de vue sur la forme.

ARCS D’ELLIPSES JAUNES, ROUGES ET BLEUS, 2020
Aluminium, adhésif, peinture
Pièce unique
Courtesy Felice Varini

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  • ARCS D’ELLIPSES JAUNES, ROUGES ET BLEUS, 2020
  • ARCS D’ELLIPSES JAUNES, ROUGES ET BLEUS, 2020
  • ARCS D’ELLIPSES JAUNES, ROUGES ET BLEUS, 2020

6. JEONG HWA CHOI - Breathing Flower, 2019

© Martin Argyroglo

Jeong Hwa CHOI

Figure de proue de l’art coréen, cet artiste pop à l’esthétique « kitsch » crée des œuvres joyeuses et ultra colorées. L’artiste puise dans la prolifération d’objets de la société de consommation pour créer des formes nées de l’accumulation d’objets et de déchets de la vie quotidienne qu’il détourne en œuvres d’art. Il crée également de gigantesques œuvres gonflables en plastique recyclé, toutes aussi délirantes : un immense arbre à fruits ou encore des fleurs qui respirent.

Les immenses fleurs de lotus gonflables sont parmi les œuvres les plus emblématiques du travail de l’artiste. Symbole de pureté, le lotus est une fleur sacrée dans l’iconographie bouddhiste. Sa représentation gonflable par l’artiste Choi Jeong Hwa appelle à plusieurs interprétations. Avec cette sculpture plus grande que nature, en matière synthétique et aux couleurs irréelles, l’artiste désanctifie l’icône religieuse pour en faire un objet ornemental enchanteur.

L’œuvre pour La Seine Musicale

Placées sur le toit et visibles de loin, les pétales de cette immense corolle de 7 mètres de diamètre se meuvent lentement au rythme des impulsions d’air, créant la sensation étrange d’une respiration. L’artiste insuffle la vie comme pour en conjurer la beauté éphémère. Une allusion à l’éloignement du spirituel en Corée, un pays soumis à l’urbanisation rapide en plein essor économique. Les pétales de cette immense corolle de 7 mètres de diamètre se meuvent lentement au rythme des impulsions d’air, créant la sensation étrange d’une respiration. L’artiste insuffle la vie comme pour en conjurer la beauté éphémère.

Cette œuvre a été présentée en 2019 lors de la 2e édition des Extatiques à Paris La Défense.

BREATHING FLOWER, 2019
Tissu, soufflerie, éclairage LED, acier,
structure bois
Courtesy Jeong Hwa Choi/P21, Séoul

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  • Breathing Flower, 2019
  • Breathing Flower, 2019
  • Breathing Flower, 2019

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