Fontaine monumentale

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Fontaine monumentale - Yaacov Agam
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Fontaine monumentale

Artiste : Yaacov Agam (1928)
Date d'implantation : 1988
Techniques : Béton armé, céramique et émaux de Venise granit, eau, lumière

Située au centre de l’esplanade de La Défense, la Fontaine monumentale d’Agam a été conçue comme une œuvre d’art spectaculaire, à l’échelle du quartier. 86 nuances de couleurs de pâte de verre émaux de Venise la composent.


Superbe exemple d’art cinétique, son bassin de 26 mètres par 86 mètres, possède un déversoir de 72 mètres en mosaïque d’émaux spécialement fabriqués à Venise. Un système propulse les 66 jets d’eau sur une hauteur de 15 mètres. Un système quasi unique au monde de propulsion avec variateur de fréquence permet de donner un effet de “boules” d’eau dans le ciel. L’eau se jette ensuite dans une cascade d’environ 7 m de hauteur se déversant à la Place de La Défense.


Lorsque la fontaine est inactive, les formes et les couleurs du bassin donnent une illusion de mouvement le long de la cascade.


L’espace de machinerie d’une taille équivalente au bassin est situé en dessous, deux bacs de rétention d’eau sont placés sur toute la longueur de la salle. Le premier bassin a pour fonction de récupérer l’eau tombée de la cascade, de la filtrer et de la traiter ; 16 pompes transportent l’eau au second bassin placé juste en dessous des jets, parallèlement au premier. De ce bassin d’émission l’eau est projetée. Le système nécessite 850 m³ d’eau, soit 425 m³ dans le bassin et 425 m³ dans les bacs de rétention et dans les tuyauteries. Chaque jour, en raison de l’évaporation, il est nécessaire de réinjecter entre 10 et 15 m³ d’eau. Les deux bacs en polyester doivent être remplacés tous les 10 ans.
 

Un mot sur l'artiste

Artiste israélien, né en 1928 et élève du Bauhaus, Yaacov Agam commence à s’intéresser au mouvement cinétique au début des années 50. À travers des éléments structurels métalliques, des moyens comme le son et la lumière ou des éléments comme l’eau, il sollicite le spectateur qui, en se déplaçant, apprécie de nouvelles facettes de l’œuvre en découvrant ses multiples possibilités.

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